Bernard Buffet est connu mondialement dans l’univers de l’art, et ses peintures sont rassemblées dans les musées les plus célèbres du monde. Le musée Surugadaira au Japon est spécialement dédié à ses œuvres et présente environ 1 000 de ses œuvres. Parmi ses peintures, les plus récurent sont les clowns tristes, et ils deviennent même l’étiquette de sa fabrique.
L’histoire de Bernard Buffet et ses clowns
En 1948, grâce au premier contact avec Emmanuel David, la première exposition du tète de clown triste a lieu à la galerie Drouant-David, ce qui est en effet le point de départ de sa carrière internationale. Cette toile d’une extrême pureté et au pouvoir incontesté fait partie de la première série de clown de Buffett qui le rendra célèbre. Les peintures de Bernard Buffett représentent des clowns, mais leurs caractéristiques sont exagérées et tristes. L’arrière plan pâle de ce tableau n’ajoute aucune attirance à ces personnages. En outre, il y a aussi des peintures d’un groupe de clowns se produisant sur scène, et le clown au petit chapeau, mais les expressions des personnages n’ont pas changé. Il existe, également, des clowns en action : les clowns musiciens de Bernard Buffet. Qu’il s’agisse de jouer d’un instrument, comme le clown à la contre basse, la danseuse en 1991, le duo de clowns tristes, ces rôles ne semblent jamais refléter les personnages comiques qu’ils jouent. Les peintures de Bernard Buffett ont un impact remarquable sur l’observateur. Lorsque les clowns de Bernard Buffet sont annoncés, on imagine des moments amusants et de plaisir. Mais tous ses œuvres ont des effets complètement différents.
À quoi ressemblent les clowns de Bernard Buffet ?
Le clown est un personnage du cirque, depuis longtemps, l’image du clown est comique et plein d’humour, il fait rire. Mais au contraire, les clowns Bernard Buffet ne sourient pas, ils font frustrer. Il y avait un profond chagrin dans leurs yeux. Les rides de leurs fronts rappelaient la vieillesse, et leur nombre lui rappelait le stress et l’anxiété qu’ils causaient. Un clown a la tête allongée, et ses joues sont enfoncées, il a l’air malade et l’arrière-plan du tableau reflète la tristesse de l’image. Le ton bleu est, généralement, une couleur de la paix qui tranquillise et détend, se transformant en une couleur sombre avec des rayures noires. À cause de son maquillage, vous pouvez dire qu’il est un clown, mais la couleur est si sombre qu’elle produit un effet à l’envers. Ces tons de couleurs n’ont pas caché le chagrin du personnage, mais l’ont souligné en gras. Son apparence normale ne sera finalement pas très floue. La majeure partie de sa figure n’a pas de maquillage, pas de drôle de perruque comme d’habitude et pas de costume amusant. Le nœud de couleur jaune vif rappelle l’habit d’un clown.
Quelle l’idée d’inspiration derrière l’image du clown triste ?
Après la guerre, le monde de l’art est globalement optimiste. On se souvient du film comédie de Louis de Funès qui s’intitule « La Grande Vadrouille » en 1966 qui traitait de ce thème. Le scenario humoristique du film en a fait une icône du cinéma français, marquant ainsi son époque. Après avoir vu la version originale du film en salles pendant un demi siècle, en 2016 il a reçu une nouvelle version redéfinie. Bernard Buffett ne veut pas suivre cette tendance, d’où l’inspiration de l’artiste, c’est pourquoi ses œuvres sont qualifiées de « tragiques ». Le peintre Bernard Buffet a décrit l’agitation des français après l’invasion de nazie en 1940 à 1950. Les bordures noires et nettes de ses toiles sont des cicatrices de guerre. En effet, les clowns de Bernard Buffet est une critique de la façon de penser des français à l’époque, qui prétendait que tout allait bien et essayait de s’amuser tout en étant très marquée par les événements du siècle précédent. Mais le sujet des clowns n’est pas resté dans les années 50. Bernard Buffet a même peint des clowns huit ans avant il ne disparaisse de ce monde.